Il est traité ici des chrétiens et du christianisme, tels que vus ou imaginés dans l'exégèse coranique musulmane des deux premiers siècles de l'islam. Il apparaît que les caractéristiques qui leurs sont attribuées sont ambigues: les "bons" chrétiens sont ceux qui se soumettent à la loi de Mahomet; les mauvais" étant ceux qui restent attachés à leur foi. Il ressort aussi de cette analyse que l'on en savait plus dans la péninsule Arabique à l'époque de Mahomet sur le christianisme et les chrétiens, à condition d'y inclure aussi les différentes formes de judéo-christianisme (ante-nicéen), qu'il n'est habituellement admis.