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Innovations - Le blog de Le Réseau de Recherche sur l’Innovation

https://journals.openedition.org/lectures/52977

Alors que l'accès aux fonds d'archives sur le terrain au Moyen-Orient est de plus en plus complexe, de nombreux fonds documentaires sont disponibles en Île-de-France.Toutefois, compte tenu de la diversité des lieux de conservation et l'existence de nombreux fonds encore mal ou peu décrits, il reste très complexe d'avoir un aperçu des ressources disponibles. La rencontre présentera un panorama de cette richesse à travers quatre établissements, la BnF, la BULAC, le Campus Condorcet et le Musée du Louvre, afin de partager des informations pratiques sur l'accès à ses fonds ainsi qu'un vademecum méthodologique pour explorer ces sources et leurs catalogues.

Le diagnostic réalisé, en amont d’un projet de raccordement routier, au lieu-dit Terralbe au nord de Limoux, portait sur une surface de 23 270 m² expertisée à hauteur de 10%. Il s’est révélé positif sur une partie de son emprise. Deux zones d’occupation de la fin du Néolithique ou du début de la Protohistoire ont été repérées à l’est et à l’ouest du chemin des Arbousiers qui traverse l’emprise [...]

International audience

Andrée Tiberghien et Jacques Vince. Cahier Du LADR, 65–75

Actes du colloque de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.; Publié en 1880 par l’écrivain-voyageur Pierre Loti, Le Mariage de Loti est une libre transposition du journal intime qu’il tenait en 1872, alors qu’il était un « midshipman » envoyé à Tahiti. Récit de voyage, articles pseudo-encyclopédiques, lettres d’amours rédigées en polynésien, ce « récit sauvage » échappe à tout classement générique. Au cœur de cette œuvre exotique et protéiforme domine l’incroyable talent descriptif du jeune écrivain. Mais l’envoutement que procure indéniablement cette œuvre est dû en grande partie à l’usage novateur de la langue polynésienne, la langue de l’Autre, qui donne au mot « exotisme » tout son sens.Ainsi, Loti réalise le tour de force, en pleine période colonialiste, d’imposer au lectorat français une langue encore inconnue, « sauvage », et ce dès l’épigraphe du roman.Mais dans quelle mesure l’appropriation du tahitien est-elle effective ? Faut-il y voir une simple entreprise de séduction des lecteurs de la part d’un jeune auteur dont le premier roman était passé inaperçu ? ou la langue de l’Autre répond-elle véritablement à une démarche littéraire et personnelle ?