• Other research productsclose
• 2019-2023close
• BE close
• Digital Humanities and Cultural Heritage close
• Social Science and Humanities close

Le 16 avril 1637, Sébastien La Ruelle, ancien bourgmestre de la cité de Liège et figure de proue du parti des Grignoux favorable à la France est assassiné. Dans son sillage, plus de quarante personnes sont tuées, dont le commanditaire du meurtre, René II de Renesse comte de Warfusée, mis en pièces par les bourgeois de la cité. En quelques jours, les nouvelles de l’évènement transforment le massacre en complot politique. Alors que le conflit civil qui polarise la cité entre partisans des Chiroux et des Grignoux fait localement écho aux divisions qui marquent l’Europe de la guerre de Trente Ans, toutes les puissances voisines sont désignées comme actrices du bain de sang : France, Pays-Bas méridionaux, Espagne, Empereur, Provinces-Unies, prince-évêque de Liège. L’objectif de cette contribution est, dans la perspective d'une histoire de la communication politique, d’étudier la compréhension que la diplomatie pontificale élabore progressivement de l’évènement. L’analyse des réactions et des omissions plus ou moins volontaires des nonces en poste à Cologne, Bruxelles et Paris, marquées par la recherche de l’apaisement, a permis d'inscrire la lecture pontificale du massacre dans la mission pacificatrice promue alors par le Saint-Siège pour mettre fin à la guerre de Trente Ans. En proposant plusieurs échelles d'analyse, elle autorise en outre la prise en charge du cadre sociopolitique local dans lequel s’intègrent les envoyés pontificaux résidant à Bruxelles et Cologne au cours des années 1630-1640: un espace de frontières politiques et confessionnelles défini par la guerre, dans lequel la représentation diplomatique du pape comme padre comune des princes catholiques suppose, en contexte de conflit civil, des micro ajustements politiques réguliers et périlleux de la part des diplomates du Saint-Siège. L'étude de leur correspondance démontre en retour la capacité de ces derniers à se dérober aux effets délétères de ces prises de position provisoires, tantôt par une inflation du discours de justification, tantôt par le silence.

Abstract: Interview nav verschijning 'Het slechte geweten van Vlaanderen. Nationalisme, racisme en kolonialisme in de tijd van Hendrik Conscience'.

This paper is concerned with landmarks in the history of the idea of cancerous contagiousness from the Renaissance to the Enlightenment. The origins of the idea of cancerous contagiousness is considered on the basis of Galen’s distinction between scabiesleprosy, cancer and elephantiasis. Paul of Aegina (seventh century) established the association between these latter diseases. In the fourteenth century, a ‘new line of inquiry’ developed concerning the transmission of diseases like plague, and G. Fracastoro (1546) applied this approach by stating that putrefaction and inflammation notably produce elephantiasis, which is obviously contagious, as inflammation and heat, without putrefaction, produce cancer. J. Fernel (1548) applied the process of syphilitic contamination to ulcerated cancer, whose vapour ‘is widely dispersed’ and which ‘quickly kills by its malignancy’. G. Cardano (1564) reacted against these views, and declared that cancer was could not be transmitted by contact. But A. Zacuth (1629–1634) and N. Tulp (1652) provided instances of such transmission. D. Sennert, who is often said to have accepted Zacuth’s testimony, was doubtful and suggested, rather than contagion, transmission by heredity. This type of explanation was privileged during Classical Age, until experiments on animals or human beings infected by cancerous liquid took place during the Enlightenment in France and England. Pichler (1786) finally recommended forbidding marriage between people suffering from cancer

Ce récit est le premier de deux articles portant sur la naissance de la politique scientifique en Belgique. Il étudie la mutation du financement et de l'administration de la recherche dans ce pays, d'un modèle de financement privé et d'autogestion par les scientifiques à un modèle de 'Big Science' caractérisé par une forte augmentation du financement public et une direction de la science par les pouvoirs publics. Bestor

Relations entre le pays mosan et la Catalogne autour de l'an mil